Les bâtiments à énergie positive existent déjà dans l’Hexagone. Parmi ces bâtiments 65 % sont en tertiaire, 29 % en maisons individuelles, 6 % en logements collectifs. Et plus de la moitié des réalisations se situent en partie nord du pays ! Pour vérifier la performance de ces bâtiments, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) s’est appuyée sur les études thermiques des maîtres d’ouvrage. Du côté du système constructif, y est constaté le fort recours au béton et l’isolation thermique par l’extérieur (ITE) ou encore l’ossature bois plus une lTE, une forte isolation des toitures ou des toitures végétalisées et la présence importante de triple vitrage sur les façades nord. Quant aux consommations, elles avoisinent celles préconisées pour la RT 2012, soit autour de 50 kWh/m2/an. Ce qui change, c’est que la production d’énergie vient à 90 % des énergies renouvelables. Pour le chauffage, l’étude de l’Ademe met en évidence un important recours à la PAC géothermale ; pour l’eau chaude sanitaire, le solaire thermique est quasi-systématique, tandis qu’une VMC double flux sert dans presque tous les cas à la ventilation et que les Leds et les détecteurs de présence sont de plus en plus présents.De l’idée au label Le Grenelle de l’Environnement et la Directive Européenne sur la performance énergétique des bâtiments prévoient la généralisation des bâtiments à énergie positive, c’est-à-dire qui produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment, pour 2020. 2020. Mais si plusieurs projets et modes constructifs se réclament de cette appellation, restaient à définir les bases d’attribution d’un véritable label de reconnaissance. C’est chose faite par l’association Effinergie : le label Bepos-Effinergie 2013. Ce label propose une définition à partir de la méthode de calcul de la RT 2012 et intègre les principes de label Effinergie+ lancé voici un an et introduisant de nouveaux critères pour limiter la consommation énergétique des bâtiments.L’importance du solaire La consommation d’énergie non renouvelable doit être inférieure à la production renouvelable, le tout en énergie primaire et en prenant en compte tous les postes, chauffage, climatisation, ventilation, eau chaude sanitaire, éclairage mais aussi électroménager, informatique... La production d’énergie renouvelable des bâtiments Bepos sera surtout d’origine photovoltaïque, et l’installation se fera en fonction de la localisation du bâti et de son orientation bioclimatique. Et pour qu’aucune calorie ne soit perdue, il semble envisageable de prévoir que l ’eau chaude sur-produite par les panneaux solaires thermiques soit renvoyée vers un réseau de chaleur tout comme l’électricité repart vers le réseau.Les avantages La maison bois fait toujours plus d’adeptes. Doucement mais sûrement, elle gagne du terrain sur le marché de la construction : 3 % des mises en chantier en 2000, 11 % aujourd’hui. Voici dix raisons d’être séduit...- Un faible impact environnemental.- Un matériau renouvelable.- Un confort thermique plébiscité.- Des économies d’énergie.- Une excellente résistance au feu.- Une solution “tout terrain”.- Une liberté architecturale.- Un gain de temps.- Un gain de surface.- Facilité d’entretien et longévité.