Haro sur les convecteurs de base, les plus économiques à l’installation certes, mais aussi les plus gourmands et les moins efficaces en termes de confort thermique. Ils ne chauffent que l’air et fonctionnent par à-coups. Résultat, l’air chaud s’élève et on a froid aux pieds ! Alors remplacez-les à la première occasion par des convecteurs à thermostats électroniques de type radiants (label NF Electricité Performance Catégorie C). Ou mieux encore par des radiateurs à chaleur douce dotés de deux résistances ; la première chauffe rapidement la pièce, tandis que la deuxième, le plus souvent noyée dans un corps de chauffe en fonte, chauffe dans la durée. Appréciables également, les radiateurs à inertie qui continuent de chauffer, même éteints. Ils sont dotés de résistances qui chauffent des blocs céramique ou de fonte, ou diffusent la chaleur via un liquide caloporteur qui circule dans le radiateur. Radiants (ou rayonnants), leur chaleur infrarouge réchauffe parois et objets qui renvoient la chaleur sur vous. Chaleur homogène, donc confortable pour une dépense d’énergie moindre.

Indispensable gestion

Mais aussi performants soient-ils, ces appareils ne donneront pas le maximum de leurs capacités s’ils ne sont pas bien gérés. Régulation et programmation sont indispensables pour adapter le chauffage aux besoins de l’utilisateur. De nombreux systèmes de programmation électronique existent, mais il est de petites nouveautés qui permettent confort et économies ! Ainsi, le capteur de mouvement à infrarouge qui, détectant une présence dans la pièce, déclenche le fonctionnement du chauffage pour adapter la température ; ou la fonction aération dont sont dotés certains thermostats et qui met momentanément les appareils au régime minimum quand on ouvre la fenêtre.

La fenêtre chauffante

Quel qu’il soit, un radiateur prend de la place. Aussi, la fenêtre chauffante pourrait bien être une solution d’avenir dans des logements où la place est toujours plus comptée. Le verre chauffant procure une chaleur rayonnée uniforme et confortable. En outre, avec cette solution, finit le problème de la condensation sur le vitrage et des fuites d’énergie, d’autant qu’elle est particulièrement isolante !  Le réglage de la température se fait par sonde sur vitrage et thermostat d’ambiance.

Visuellement, le verre chauffant semble identique à un verre habituel et les cadres des fenêtres sont les mêmes que ceux des fenêtres de bois ou de PVC traditionnelles. Les câbles d’alimentation y sont entièrement dissimulés. Reste à choisir la puissance de chauffe en fonction de ses besoins et à compléter avec un volet roulant électrique alimenté par panneaux solaires intégrés.

Sécurité oblige, ces fenêtres peuvent être raccordées à un système d’alarme. Mais attention, la surface vitrée des fenêtres doit être au moins de surface équivalente au tiers de la surface de la pièce.

Seul hic, il vous faudra attendre la mise sur le marché, prévu en fin d’année 2011 !

Du sol au plafond

Sol, plafond, murs sont autant de supports où le chauffage électrique se fait à la fois performant et invisible. De plus en plus prisé, le plancher rayonnant électrique (PER) émet une chaleur rayonnante douce et confortable. Rien à voir avec les sols chauffants d’antan. Il s’accompagne d’une régulation pièce par pièce à l'aide d'un thermostat. Il est donc possible d'avoir 20°C dans le salon, tout en limitant à 18°C dans la chambre.

Autre solution, le plafond rayonnant qui génère une chaleur douce et diffuse, très confortable elle aussi, et facilement modulable.

Dernier venu, le mur chauffant séduit par sa chaleur rayonnante appréciable et ses rendements particulièrement intéressants. Il peut être installé aussi bien en rénovation que dans le neuf et n’empêche nullement de décorer son intérieur. Les tuyauteries peuvent être facilement retrouvées grâce à un papier «révélateur» thermique. Clous et chevilles peuvent donc être placées entre les tuyaux sans danger de perçage.