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Acheter une résidence secondaire

Longère dans le bocage, chalet ou résidence de bord de mer… Nombreux sont les Français qui rêvent d’un petit coin au vert. Mais l’achat d’une résidence secondaire doit être mûrement réfléchi pour être réussi.

Amoureux de leur maison de campagne, les Français ? Sans aucun doute ! Avec plus de 3 millions de résidences secondaires, soit 10 % du parc des logements, le pays détient le record du monde en la matière selon l’Insee.

Cet achat d’une résidence secondaire ne peut en aucun cas être comparé à un placement ou un investissement lucratif. C’est un coup de cœur qu’il convient de conditionner à plusieurs aspects pratiques. De la proximité ou accessibilité par voie routière, ferroviaire ou aérienne dépendral’usage régulier de votre maison. Ne perdez pas de vue, les commodités (proximité des commerçants ou des activités, piscine, plan d’eau...). Ce sont autant d’aspects essentiels lors d’une éventuelle revente.

 

Cernez vos désirs

Visez pratique plutôt que grandiose. L’entretien ne doit pas grever votre budget et rappelez-vous que vous n’y vivez pas à l’année. Enfin, faites le point sur vos motivations : mer, montagne ou campagne, afin de pouvoir budgéter votre rêve. Les résidences secondaires à la mer restent des denrées rares et chères. La Corse et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur concentrent l’essentiel du parc de résidences secondaires, suivies de près par le Languedoc-Roussillon et la région Rhône-Alpes. Les côtes du Nord et d’Opale peuvent être de bons compromis pour bénéficier de tarifs encore attractifs et de paysages somptueux. A la montagne, les Vosges, le Jura, le Massif Central cachent de belles opportunités. Enfin à la campagne, plus l’on s’écarte des villes, plus les budgets sont sages.

 

Un rêve doré

L’achat d’une résidence secondaire passe le plus souvent par un emprunt, mais ce type d’opération n’ouvre pas droit au prêt à taux zéro. Il faut donc se contenter d’un prêt classique souscrit auprès d’un établissement financier sans aucune perspective de défiscalisation. L’aspect financier peut-être un frein d’autant plus évident que la maison est loin et donc rarement occupée. L’achat en SCI avec des amis ou des membres de la famille permet de contourner cet obstacle. Non seulement les capacités financières sont augmentées mais les charges sont également réduites à proportion des participations de chacun des acheteurs. Faites le point avec votre notaire ; il saura vous conseiller.