Les dossiers spéciaux de Nota

le b.a.-ba

Lorsqu’un besoin d’espace supplémentaire se fait sentir, il est souvent plus économique et plus simple de revoir l’agencement de sa maison, voire de l’agrandir, plutôt que de déménager.

Les surélévations bois toujours plus communes en ville, les vérandas qui optimisent la luminosité et l’énergie dans le bâti ancien, les options d’agrandissement futées qui sont de plus en plus fréquentes, ou encore les logements indépendants, bureaux ou pièces d’appoint, proposés clés en main, sont autant de propositions qui donnent fort envie d’améliorer son sweet home plutôt que de se lancer dans l’aventure hasardeuse d’un déménagement. A condition évidemment que le règlement d’urbanisme de la commune où est située la maison à agrandir le permette.
Avant toute décision, réfléchissez à ce que vous attendez d’une extension. Elle peut être l’occasion de repenser l’organisation et la destination des pièces, voire d’établir un nouveau rapport avec les terrasses et le jardin. Faire appel à un architecte peut être judicieux (et obligatoire si la nouvelle surface habitable atteint ou dépasse 170 m2). Il fera avec vous un état des lieux, vous dira ce qu’il est possible de faire et tiendra compte dans ses propositions des contraintes climatiques de votre région pour vous assurer un maximum de confort et un minimum de pertes énergétiques.
A lui également de concevoir les plans et l’avant-projet définitif qui devront être déposés en mairie pour obtenir le permis de construire.

Quête d’harmonie
L’extension, par nature, est étroitement liée et dépendante de l’existant bâti. Elle devra donc être conçue par rapport à ce contexte. Elle cherchera aussi à établir une relation harmonieuse avec les constructions existantes et leur environnement (jardin, abords de la maison, rue…). Elle peut être envisagée comme le prolongement à l’identique de la construction existante et se fondre dans ce premier bâti, avec des matériaux analogues et des volumes proches, ou être pensée en contraste avec l’existant, basée sur des matériaux différents de ceux utilisés pour la construction ancienne.
Dans cette dernière option, c’est l’occasion d’utiliser des matériaux choisis pour leur texture, leur couleur, leur qualité environnementale et de mise en oeuvre.
La première chose à faire en ce qui concerne les modifications sur un bâtiment est de consulter le Plan Local d’Urbanisme, ou PLU. Ce dernier est consultable en mairie et comprend tout ce qui vous êtes autorisés à faire : hauteur, matériaux, distance, couleur, etc. et surtout, surface autorisée. D’autant plus si votre maison se trouve à proximité d’un bâtiment historique, car l’autorisation de l’architecte des bâtiments de France sera alors nécessaire.
Le permis de construire est à la base de toute démarche pour agrandir et rénover sa maison. Il sera nécessaire si la surface créée dépasse 20m² mais aussi si la destination d’une pièce est modifiée (garage transformé en chambre, par exemple) ou encore si les travaux modifient l’aspect extérieur du bâtiment. Pour obtenir ce précieux sésame, adressez-vous à votre mairie qui vous remettra un formulaire à compléter, avec les plans et un descriptif de votre projet. Comptez 2 mois pour la réponse. En cas de refus, vous pouvez effectuer un recours administratif. S’il est accepté, sa validité est de 24 mois.

Extensions clés en main
Généralement en bois, ces extensions sont conçues, de façon standard ou sur mesure, par des fabricants qui s’occupent de tout, autorisation ou permis, préparation du terrain, installation, raccordements éventuels... pour un prix global et dans des délais tenus.
Accolées à la maison ou indépendantes sur le terrain, ces extensions répondent aux dernières normes en termes de performance énergétique et de labels écologiques.